Recherche par lecteur : Jean-Marc Vaillant
1771 résultats. Page 71 sur 89.
Lu par : Jean Frey
Durée : 10h. 42min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 18329
Résumé:En six nouvelles, l'auteur de Portnoy et son complexe démonte la société américaine et ses rapports avec le monde juif. Goodbye, Colombus raconte la brève aventure d'un jeune intellectuel avec une étudiante. Conversation des Juifs montre un rabbin victime d'une espièglerie d'enfant. Le Défenseur de la foi se déroule dans l'armée. L'habit ne fait pas le moine décrit l'amitié insolite entre un étudiant de bonne famille et deux jeunes dévoyés. Dans Eli le fanatique, les habitants d'une petite ville veulent empêcher les rescapés de l'hitlérisme de monter une école.
Durée : 24min.
Genre littéraire : Théâtre
Numéro du livre : 18320
Résumé:Ayant loué en 1898 un appartement du premier étage avenue de La Motte-Picquet, un sieur La Brige a vu installer un Trottoir Roulant reliant le Champ-de-Mars aux Invalides lors de l'Exposition universelle de 1900. Du fait que ce trottoir était surélevé, ceux qui l'empruntaient pouvaient plonger leurs regards jusqu'au fond du logis de son habitant. Par mesure de rétorsion, La Brige s'habille en écossais, tourne le dos à la fenêtre, se penche et fait longuement semblant de chercher quelque chose sur le sol. Des voyageurs ont porté plainte pour outrage public aux bonnes moeurs (art. 330 de l'ancien Code pénal). Après avoir entendu le Substitut et la Défense, le Président prononce un jugement que Courteline a conçu comme une charge sur l'opposition entre la loi naturelle et le droit positif.
Lu par : Jean Frey
Durée : 18h. 10min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 18330
Résumé:" C'est ici un livre de bonne foi, lecteur. Il t'avertit dès l'entrée que je ne m'y suis proposé aucune fin que domestique et privée. Je n'y ai eu nulle considération de ton service, ni de ma gloire. Mes forces ne sont pas capables d'un tel dessein. Je l'ai voué à la commodité particulière de mes parents et amis : à ce que m'ayant perdu (ce qu'ils ont à faire bientôt) ils y puissent retrouver certains traits de mes conditions et humeurs, et que par ce moyen ils nourrissent plus entière et plus vive la connaissance qu'ils ont eue de moi. Si c'eût été pour rechercher la faveur du monde, je me fusse mieux paré et me présenterais en une marche étudiée. Je veux qu'on m'y voie en ma façon simple, naturelle et ordinaire, sans contention [effort] ni artifice car c'est moi que je peins. Mes défauts s'y liront au vif, et ma forme naïve [naturelle], autant que la révérence publique me l'a permis. Que si j'eusse été entre ces nations qu'on dit vivre encore sous la douce liberté des premières lois de nature, je t'assure que je m'y fusse très volontiers peint tout entier et tout nu. Ainsi, lecteur, je suis moi-même la matière de mon livre : ce n'est pas raison que tu emploies ton loisir en un sujet si frivole et si vain. Adieu donc. " Montaigne.
Lu par : Jacques Zurlinden
Durée : 19h. 30min.
Genre littéraire : Sciences/technologie
Numéro du livre : 18437
Résumé:En hiver 1997, un tigre de Sibérie chasse et dévore les habitants d'un petit village isolé dans les forêts de l'Extrême-Orient russe. Iouri Trouch et ses hommes de « l'inspection Tigre » sont appelés pour enquêter sur les attaques du félin, et pour décider de son sort. Il ne s'agit pas d'un animal ordinaire : tous les tigres sont doués de mémoire, ce qui les rend extrêmement dangereux, mais celui-ci semble engagé dans un véritable processus de vengeance. John Vaillant suit l'équipe d'inspecteurs dans leur traque du tigre, à travers la forêt dense et le froid mordant. Il décrit également les effets de la présence de l'animal sur le village terrorisé. Minée par la pauvreté et les dures conditions de vie, la population de cette région s'est tournée vers le braconnage et l'abattage illégal de la forêt pour survivre. Elle a ainsi contribué à la disparition progressive de la race du tigre de l'Amour, qui figure aujourd'hui sur la liste rouge des espèces menacées en Russie.
Durée : 6h. 21min.
Genre littéraire : Théâtre
Numéro du livre : 18266
Résumé:En 1953, Dubillard joue quotidiennement dans des sketches radiophoniques qu'il écrit à la demande de Jean Tardieu : Grégoire et Amédée. Par la suite, il adapte pour la scène ces dialogues absurdes sous le titre Les Diablogues en 1975.
Lu par : Jean Frey
Durée : 3h. 14min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 18261
Résumé:Maurice Blanchot fait paraître pour la première fois en 1948 L'Arrêt de mort, titre qui rappelle que la mort est irrémédiable, mais qui aussi défie la mort en suggérant qu'on puisse y mettre terme. Dans ce roman s'articulent deux récits, deux portraits de femme, l'un autour de J. (qui se passe en 1938), l'autre autour de N. (1940). Deux récits dont une première lecture ne peut véritablement saisir l'analogie, mais qui, à la relecture, s'éclairent et évoquent la mince peau qui sépare vie et mort, mort et vie. On trouve dans le roman des réminiscences de Nadja de Breton et d'Aurélien d'Aragon, mais fondues dans une écriture qui, condensée, s'ouvre et se ferme sur son propre secret.
Lu par : Jean Frey
Durée : 9h. 47min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 18255
Résumé:Démystifions l'Histoire ! Car, loin d'être constituée de parfaits héros, elle est surtout faite de simples mortels... Avec leurs défauts et leurs failles, que la chronique officielle a bien pris soin de nous dissimuler. Secrets, mensonges et manigances nous sont ici révélés sans chichis et changeront à tout jamais notre perception de l'Histoire et de ses grands hommes. Pas de quartiers, les idées reçues historiques en prennent pour leur grade. George Washington, le "père de la nation" américaine, était loin d'être le grand altruiste que l'on nous dépeint aujourd'hui ; Jules César n'a peut-être pas été assassiné ; nos chers jeux Olympiques modernes ont été créés pour des raisons très différentes de ce qu'on voudrait nous faire croire ; et Jeanne d'Arc... était sûrement un homme !
Lu par : Jean-Michel Valois
Durée : 24h. 51min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 18226
Résumé:Référence obligée en philosophie politique, La République constitue à la fois une forme d'utopie, décrivant une cité idéale gouvernée par les sages, et une critique sans appel de la démocratie grecque. Le lecteur contemporain ne peut s'empêcher d'établir un rapprochement entre la représentation platonicienne du gouvernement des hommes, réservé aux plus savants, et la conception républicaine du recrutement des élites, exerçant des fonctions publiques dans le cadre de structures technocratiques. Bien que les plus compétents ne soient pas aujourd'hui nécessairement les plus sages, la captation du pouvoir par les meilleurs procède encore d'un même principe aristocratique.
Lu par : Jean Frey
Durée : 20h. 31min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 18910
Résumé:Après trente-six ans, Zuckerman l'écrivain retrouve Seymour Levov dit « le Suédois », l'athlète vedette de son lycée de Newark. Toujours aussi splendide, Levov l'invincible, le généreux, l'idole des années de guerre, le petit-fils d'immigrés juifs est devenu un Américain plus vrai que nature. Le Suédois a réussi sa vie, faisant prospérer la ganterie paternelle, épousant la très irlandaise Miss New Jersey 1949, régnant loin de la ville sur une vieille demeure de pierre encadrée d'érables centenaires: la pastorale américaine. Mais la photo est incomplète. Hors champ, il y a Merry, la fille rebelle, et, avec elle surgit, dans cet enclos idyllique, le spectre d'une autre Amérique en pleine convulsion, celle des années soixante, de sainte Angela Davis, des rues de Newark à feu et à sang...
Lu par : Jean Frey
Durée : 8h. 15min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 18153
Résumé:Erwin a 17 ans lorsqu'au sortir de la guerre il se retrouve après une longue errance en Europe sur la côte de Naples au coeur d'un groupe de réfugiés apatrides. Il a tout perdu : père, mère, langue, environnement familier... et émerge peu à peu du sommeil auquel il a recours pour faire revivre tout un pan de sa vie anéanti. Enrôlé, avec d'autres jeunes gens de son âge, par un émissaire de l'Agence juive, il se prête à l'apprentissage intensif de l'hébreu et à l'entraînement physique, quasi-militaire, que celui-ci leur impose chaque jour pour les préparer à une nouvelle vie dans l'Etat d'Israël sur le point de naître.
Lu par : Jean-Luc Arens
Durée : 3h. 5min.
Genre littéraire : Roman d'amour
Numéro du livre : 18298
Résumé:Quand Emmanuelle va retrouver celui qu'elle aime, c'est Gabrielle qui lui ouvre la porte ! Une ancienne maîtresse avec qui Maxime prétend avoir rompu ! Pris sur le fait, il plaide sa cause : «À un homme comme moi, il faut deux femmes. C'est pareil pour la plupart des hommes... Ça ne devrait pas te faire du mal puisque c'est avec toi que je vis, toi que j'aime !» Pourtant, Emmanuelle a reçu une balle près du coeur. Qu'est-ce au fond que l'amour ?
L'histoire du soldat: C.F. Ramuz parle ; Les trois poèmes de la lyrique japonaise ; Le chant des bateliers de la Volga
Stravinsky, Igor (1882-1971)
Lu par : Jean Frey
Durée : 2h. 4min.
Genre littéraire : Arts
Numéro du livre : 18103
Résumé:L'Histoire du soldat est une musique de scène en forme de mélodrame composée par Igor Stravinski en 1917 sur un texte de Charles-Ferdinand Ramuz pour trois acteurs (le narrateur, le soldat et le diable) et sept instrumentistes (violon, contrebasse, basson, cornet à pistons, trombone, clarinette et percussions). Elle est postérieure aux grands ballets stravinskiens et précède sa période néoclassique. Le musicien est alors réfugié en Suisse du fait de la révolution russe, et Diaghilev, lui-même exilé, ne peut guère l'aider. Il est alors présenté à Ramuz par le chef d'orchestre suisse Ernest Ansermet. Une partie de la partition fut écrite à Lens, où Stravinski était hébergé dans le chalet du peintre Albert Muret. L'oeuvre comporte plusieurs courts tableaux dont certains sont inspirés de diverses danses : tango et même ragtime. Une suite pour piano, clarinette et violon en a été extraite en 1919. Une seconde suite, respectant l'orchestration initiale, fut écrite en 1920. La création a eu lieu le 28 septembre 1918 avec Georges Pitoëff, au théâtre municipal de Lausanne, sous la direction d'Ansermet. L'instrumentation réduite devait permettre son interprétation au cours d'une tournée dans différents villages helvétiques. Ce projet a dû être annulé au dernier moment du fait de la propagation de la grippe espagnole et la représentation suivante ne put avoir lieu qu'en 1924.
Lu par : Jean Frey
Durée : 51min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 18073
Résumé:C'est une lettre personnelle à une amie japonaise, en souvenir d'une soirée passée à Tokyo il y a un an, jour pour jour, avant le tsunami et la catastrophe nucléaire de Fukushima. Cette lettre évoque aussi d'autres malheurs qui ont secoué le Japon et le souvenir heureux d'un séjour sur les plages de Sendai - fascination extrême pour l'élégance inquiète de cette culture raffinée. Il est aussi question du rapport entre les nucléocrates et la littérature, des difficultés de se comprendre entre l'Europe et le Japon. L'auteur, qui a lui-même travaillé dans une centrale nucléaire, écrit ces pages d'une lucidité bienfaisante comme un écho à Hiroshima, mon amour - dans lequel l'héroïne s'entendait reprocher : Tu n'as rien vu à Hiroshima.
Lu par : Jean Frey
Durée : 9h. 31min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 18077
Résumé:Roumanie, janvier 1945 : la population germanophone de Transylvanie est déportée en Russie. Cette mesure, exigée par le nouvel allié soviétique de Bucarest, vise une population soupçonnée d'avoir soutenu l'Allemagne nazie pendant la guerre. Le jeune Leopold sait qu'il est sur la liste, comme la plupart des Saxons de Transylvanie entre 17 et 45 ans en état de travailler. Il prépare sa petite valise, des affaires chaudes, quelques livres, puis, quand la police roumaine vient le chercher à trois heures du matin, par -15° C, il reçoit les mots de sa grand-mère « Je sais que tu reviendras » comme un viatique. Il ne sait pas qu'il passera cinq ans dans un camp de travail soviétique. L'usine de charbon, la tuilerie, la cimenterie, des baraquements élémentaires, une ration de pain et deux rations de soupe par jour, les diarrhées et les poux : tel sera le quotidien de Léopold. Il se fait le narrateur de cette réalité terrifiante
Lu par : Jean Frey
Durée : 18h. 42min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 17963
Résumé:Pourquoi le capitalisme est-il né en Europe et non pas en Chine, pourtant civilisation de marchands ? Dans L'Éthique protestante et l'esprit du capitalisme, Max Weber propose de comprendre l'organisation capitaliste de l'économie à partir de l'analyse de ses éléments déterminants. Parmi ceux-ci, les motivations psychologiques ont constitué un facteur essentiel du triomphe du capitalisme moderne. Les convictions religieuses issues du luthéranisme et du calvinisme se sont en effet révélées un puissant levier pour la recherche rationnelle du profit. En valorisant des comportements tels que l'ascèse ou la productivité, elles ont promu un mode de vie favorable à l'essor du capitalisme. De même, le dogme de la prédestination, qui fait de la réussite temporelle le signe d'une élection divine, a, sans conteste, contribué à faire du travail et de l'enrichissement de nouvelles valeurs morales sans lesquelles l'économie de marché n'aurait pu s'installer durablement en Europe.
Lu par : Jean Frey
Durée : 8h. 53min.
Genre littéraire : Psychologie/médecine
Numéro du livre : 17949
Résumé:En une soixantaine de textes courts, François Béguin, ancien directeur de la Maternité de Genève, évoque l'évolution spectaculaire de l'obstétrique moderne, les avancées, défis et problèmes qui ont marqué cette spécialisation durant la deuxième moitié du XXe siècle. L'auteur soulève les questions posées par la médicalisation de la reproduction humaine et aborde, sous le prisme de son expérience personnelle, divers sujets de controverse : interruption volontaire de grossesse, accouchement à domicile, rôle de la sage-femme, médecines douces, Mouvement de libération des femmes, prostitution, aide médicale au suicide, obstétrique et religion, xénophobie, etc. Il relève la notion de beauté caractéristique de la grossesse et de la naissance, la relation entre les arts et le début de la vie. Alliant souvenirs et réflexion, François Béguin livre ici un témoignage authentique, subtil, teinté d'humour, qui esquisse les contours d'une profession passionnante.
Lu par : Jean Frey
Durée : 9h. 9min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 18215
Résumé:Peut-on être pasteur et athée ? Klaas Hendrikse revendique avec éclat ce paradoxe. Il en fait une condition pour parler avec honnêteté de la foi chrétienne. Son livre s'adresse à tous ceux qui ne trouvent plus leur compte dans les Eglises. Pour l'auteur, celles-ci fonctionnent sur des schémas anachroniques auxquels plus personne n'arrive à s'identifier. A l'origine, Dieu se produit dans les relations humaines et n'a rien à faire avec la création du monde, avec des systèmes de croyances métaphysiques qui ont dissimulé sa vocation première. Si Dieu n'existe pas en tant que tel, il n'en surgit pas moins dans toutes les situations où l'expérience humaine dépasse l'ordinaire : dans la douleur, l'émerveillement, dans le cheminement de toute quête humaine vers le dépassement de soi. Renvoyant dos à dos les chrétiens traditionnels et certains athées définis par lui comme des fondamentalistes à l'envers, ce pasteur propose une nouvelle voie qui tranche avec toutes les tentatives actuelles de profiler les Eglises sur les attentes en matière de spiritualité. Avec humour et tonicité, en évitant tout jargon religieux et théologique, Klaas Hendrikse offre un essai décoiffant pour imaginer de nouvelles manières de croire ensemble. Klaas Hendrikse (1947) est pasteur à la paroisse hollandaise de Middelburg. Son livre ici traduit en français et vendu à plus de 40 000 exemplaires aux Pays-Bas l'a fait largement connaître. Des foules nombreuses se pressent à ses cultes.
Durée : 7min.
Genre littéraire : Théâtre
Numéro du livre : 17935
Résumé:Piégelé, acteur médiocre, qui jusque là n'est apparu sur scène que dans des rôles de figurant est parvenu, grâce à l'absence d'un acteur, à obtenir le rôle de Roland, neveu de Charlemagne, dans une pièce de théâtre. Il monte sur scène, les spectateurs sont dans la salle, mais il s'aperçoit qu'il ne sait pas son texte et il compte sur le souffleur pour l'aider. Malheureusement il semble ne pas avoir l'ouïe très fine...
Durée : 3h. 12min.
Genre littéraire : Théâtre
Numéro du livre : 17930
Résumé:" Le drame grec, c'est quelque chose qui arrive ; le nô, c'est quelqu'un qui arrive. " en quête de formule mémorable, on pourrait s'en tenir à celle-là. on pourrait aussi assurer que les cinq nô modernes de Mishima, comme toute oeuvre de poète authentique, peuvent et doivent être appréciés pour eux-mêmes, sans référence aux nô d'un lointain passé. Ce serait pourtant se priver des harmoniques que le poète a su garder ou faire naître. les cinq nô contenus dans ce volume évoquent successivement, sur un ton où comédie et tragédie s'entremêlent, le thème éternel jeunesse-vieillesse, face à la beauté qui, elle, ne change pas ; le drame (le plus contemporain de tous) d'un adolescent hanté par la destruction totale du monde ; l'amour inexaucé et non entendu d'un homme pour une femme insensible ; la jalousie qui tue sa victime et désagrège aussi la meurtrière ; et enfin l'aventure d'une jeune femme qui renonce à la vie pour s'enfoncer dans ses rêves.
Lu par : Jean Frey
Durée : 8h. 25min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 17895
Résumé:La narratrice vit dans une ville grise, où l'on boit beaucoup et où il faut faire la queue pour avoir de quoi manger. Depuis le jour où elle a osé glisser un appel au secours dans la poche du pantalon de luxe qu'elle cousait pour une maison italienne, elle ne cesse d'être convoquée au bureau de la Securitate. Chaque fois, le commandant Albu lui baise les doigts en les lui écrasant, et y laisse une trace mouillée, humiliante. Dans le tramway qui la conduit à la convocation, la narratrice lutte contre la peur et contre elle-même... Herta Müller, Roumaine de langue allemande, décrit avec maestria la réalité intime et quotidienne de la dictature.